D’ores
et déjà,
l’économie de la Catalogne
pâtit du conflit.
L’activité
touristique dans la région
a chuté de 15 % depuis le début de
la crise, une baisse qui atteint 20 %
pour les réservations
d’hôtels.
Les
ventes d’automobiles ont baissé
de 30 %.
Les
commerces et la restauration
sont inquiets pour la période de
Noël.
Environ 800 entreprises
ont délocalisé leur siège social depuis le 2 octobre ou
annoncé leur délocalisation.
Parmi
elles, des banques importantes Sabadell, CaixaBank des banques
catalanes, des géants énergétiques, d’infrastructures ou
éditoriaux Gas Natural, Abertis, Planeta le goncourt espagnole !!!
Région
la plus dynamique d’Espagne, mais aussi la plus endettée elle
doit 52 milliards d’euros à Madrid, elle a toutes
UE contre elle.
La
Catalogne enregistre de très inquiétantes prévisions
économiques.
Et,
par conséquent, l’Espagne.
Selon
l’administration Rajoy, la croissance devra être revue à la
baisse en raison des effets du conflit catalan, de 2,6 %
à 2,3 % soit quelque 13 milliards d’euros.
Et
le ministre de l’économie espagnol Luis de Guindos, jeudi, d’en
rajouter dans le catastrophisme : «Ce
que nous voyons en Catalogne n’est qu’un apéritif.»
C'est l'éléphant qui s'invite au
sommet.
À une crise catalane de plus en plus pesante, les vingt-sept partenaires de UE et Mariano Rajoy ont plébiscité jeudi un appel à l'unité espagnole et au dialogue politique qu'ils martèlent depuis le «référendum» indépendantiste début octobre.
Mais la confrontation qui se profile fait naître de nouvelles dissonances dans l'UE.
Elle donne le vertige à tous ceux qui s'alarment d'un divorce autrement plus brutal que le Brexit.
«Je
condamne toutes les formes de violence et je plaide pour qu'il y ait
un dialogue afin de trouver une solution politique»
Charles
Michel, premier ministre belge
Angela Merkel et Emmanuel Macron ont
affiché un soutien sans faille au gouvernement espagnol, en arrivant
à Bruxelles.
Aucun pays du monde est la pour reconnaître cette nouvelle république égoïste et raciste!!!
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