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jeudi 9 mars 2017

Délinquants au faciès



Aux États-Unis, la moitié des emprisonnés à tort sont des Afro-Américains



Il est un cas emblématique du 

système judiciaire américain. 

Migrant originaire de Trinité-

et-Tobago,Ulysses Charles a été 

formellement identifié par trois 

femmes victimes de viols à Boston 

en 1980.

Condamné quatre ans plus tard, il 

est finalement mis hors de cause en 

2001 grâce aux analyses ADN.

Cet innocent aura passé 20 ans en 

prison.


Les statistiques compilées par le National Registry of Exonerations, soutenu par l'université du Michigan, sont éloquentes.
Les Noirs représentent 13% de la population américaine, mais comptent pour 47% des 2000 déclarations d'innocence après des erreurs judiciaires depuis 1989. 
 
En moyenne, ils ont chacun perdu plus de 8 années de leur vie en prison pour un crime qu'ils n'ont pas commis. 
 
Victimes des stéréotypes, les Afro-Américains innocents ont 12 fois plus de risques d'être injustement condamnés dans une affaire de stupéfiants que les Blancs innocents ; et les premiers ont sept fois plus de risques d'être injustement condamnés pour meurtre que les seconds.

De façon paradoxale, de nombreux Noirs qui devraient n'avoir rien à se reprocher en viennent à plaider coupable de faits qu'ils n'ont pas commis, effrayés à l'idée d'écoper d'une peine plus sévère devant un jury.
Ils se retrouvent avec des peines de plusieurs années de réclusion.

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