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samedi 24 septembre 2016

QUI A GAUCHE VA APPLAUDIR?


 

STOP

«l'hystérie disproportionnée»

autour du débat sur l'islam




Le favori de la primaire de la droite appelle à calmer le jeu :

«Si nous continuons comme ça,

nous allons vers la guerre civile.»




Il dénonce la tentation de «verser dans une 


laïcité extrémiste».


«Est-ce qu’il faut être déraisonnable ?
«Quand on veut retirer les crèches des mairies 
qui ont l’habitude d’en faire, 
ce n’est pas raisonnable non plus.
On va aussi démonter tous les signes religieux
de l’espace public ?
 
Démonter les statues de la Vierge Marie
ou abattre les calvaires des carrefours ?

On est en train de devenir fous.»


Lors de ses déplacements de campagne ou en réunion publique, il fait souvent ce geste de la main pour réagir aux dernières saillies les plus jusqu’au-boutistes sur l’islam ou l’immigration.
Que ce soit la charge d’Eric Zemmour contre les «prénoms non français» ou des propositions en vogue dans son propre parti, voire portées par ses rivaux à la primaire, comme d’interdire tout signe religieux dans l’espace publique ou l’idée d’envoyer valdinguer la Cour européenne des droits de l’Homme, 
par exemple pour suspendre le regroupement familial.
A nouveau Alain Juppé s’efforce de «calmer le jeu» et appelle à «apaiser le climat qui règne aujourd’hui en France», alors que le débat sur la place de l’islam ne cesse de déraper.
«Le simple mot de “musulman” suscite une hystérie disproportionnée, s’inquièt-il.
Il dénonce la tentation de «verser dans une laïcité extrémiste».
«Est-ce qu’il faut être déraisonnable ?
«Quand on veut retirer les crèches des mairies qui ont l’habitude d’en faire, ce n’est pas raisonnable non plus.
On va aussi démonter tous les signes religieux de l’espace public ?
Démonter les statues de la Vierge Marie ou abattre les calvaires au coin des carrefours ?
On est en train de devenir fous.»

«Je veux provoque moins d’hystérie mais plus d’enthousiasme»

L’ancien Premier ministre fustige tout autant la volonté de son principal concurrent de légiférer pour interdire le port du burkini ou les combinaisons de surf.
«On peut faire des effets de manche avant l’élection mais, au final, personne ne va violer la Constitution»
Enfermement préventif des fichés S, application du principe de précaution dans la lutte antiterroriste, revirement sur le climat, il s’attache encore à flinguer point par point les propositions de Nicolas Sarkozy. 
Son objectif : faire apparaître le programme de son rival comme irréaliste pour soigner son profil de candidat crédible et constant, même s’il ne polarise pas l’attention, convaincu qu’au final, l’opposition des deux styles tournera en sa faveur.
La ferveur des supporters sarkozystes en meeting quand les juppéistes écoutent sagement leur champion ?
«Je provoque sans doute moins d’hystérie mais plus d’enthousiasme, veut-il croire
Les Français ont besoin de confiance et d’être rassurés par un homme d’expérience, qui cherche à les rassembler.»
Et d’ajouter cet argument massue : «Si j’en crois les sondages, je suis le seul qui peut la devancer au premier tour de la présidentielle, et la battre largement au second.»
Celui qui, deux jours après la sortie de Sarkozy sur «nos ancêtres les Gaulois», s’était plaint dans un tweet fort matinal, de «la nullité du débat politique», espère faire la différence sur le fond des projets, à défaut de vouloir (et de pouvoir) lutter sur le terrain de la médiatisation.
«J’essaie de proposer des réformes efficaces, réalistes et faisables, et de garder le cap que je me suis fixé, celui de la confiance et du rassemblement».
D'après texte de L EQUY

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