C’est
l’Esprit
qui rougit du Corps»
Alors que l’époque est au porno, à l’épilation intégrale
et au burkini, dans une société tiraillée entre l’obscénité
et la pudibonderie, le philosophe fait l’éloge de la pudeur,
jeu subtil de voilement et de dévoilement.
Eric
Fiat en parle avec d’infinies précautions.
Il
l’admet, il «aime
bien les imparfaits du subjonctif, le beau français»,
reconnaît que ses «références
sont un peu datées».
Et
puis, au fil de la discussion, on se dit que le philosophe sied à
merveille au sentiment dont il fait l’éloge, la pudeur.
Il
use des mots avec tact pour parler d’elle.
C’est
qu’il ne faut pas la brutaliser, sinon le charme s’évanouit.
On
ne la dissèque pas, mais on l’apprivoise, on l’effeuille, et
alors on la débarrasse de la décence, la coquetterie, la
pudibonderie.
Elle
est un trouble de l’âme avant d’être un trouble à l’ordre
public.
Délicieusement
érotique, est-elle plus dans le burkini ou le maillot de Mme Macron
en une de Paris
Match
?
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