Alain
JUPPÉ.
Bien
sûr, on peut reprocher du retard.
mais
gardons-nous de faire croire que tout
allait bien avant 2012 et
que
rien ne va plus depuis 2012.
Nous
ne sommes pas non plus blanc-bleu.
Mais
aujourd'hui, nous devons être vigilants et
exiger des résultats.
Je
souhaite que, dans les six mois, le président
de la République
vienne au rapport et explique
ce qui a été fait.
Méfions-nous
cependant de la surenchère
d'imagination juridique.
Tous
les outils sont déjà en place: on peut faire
des perquisitions jour
et nuit avec l'état
d'urgence, prononcer des interdictions de
séjour, expulser les imams étrangers qui se
rendent coupables
d'apologie du terrorisme,
poursuivre les imams français qui
commettent
le même genre d'infractions.
Ce
qui compte, c'est la volonté politique d'agir.
-
Chacun s'exprime à sa manière. Je continue à penser que la France
a besoin d'unité, que les Français demandent cette unité. Ils sont
d'ailleurs peut-être plus unis aujourd'hui qu'au lendemain des
attentats de janvier. Alors, s'il y a des choses critiquables dans
les annonces du gouvernement, nous ferons notre travail. S'il y a de
bonnes choses, il faut le dire aussi. Quand je parle d'unité, je ne
pense pas à un gouvernement d'union nationale. Je n'ai jamais été
en soutien au gouvernement. Je proposerai, si je gagne les primaires,
une autre politique économique, une autre politique fiscale, pénale,
de santé que celles qui sont menées actuellement. En revanche,
aujourd'hui, nous ne devons pas mettre de bâtons dans les roues du
gouvernement sur les questions de sécurité.
MERCI
Premier sondage :
RépondreSupprimer73% des Français estiment que le président de la République a été à la hauteur des évènements. 26% pensent qu'il ne l'a pas été et 1% ne se prononce pas. Sans surprise, les jugements sont beaucoup plus positifs chez les sympathisants de gauche (90%). Mais l'action de François Hollande est également majoritairement approuvée à droite (63%).