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dimanche 29 novembre 2015

Préparation des attentats de Paris






Salah ABDESLAM



Aurait réservé des hôtels, loué des 

appartements, des voitures, acheté des 

détonateurs dans une entreprise specialisée  

(en laissant son permis de conduire 

en gage, le vendeur l'a signalé à la police).

 

Et tout cela avec une carte de crédit pré-payée… Qu'on 

achète dans les bureaux de tabac… En liquide… 

Anonymement…jusqu’à quel montant ?


Voilà un résumé découvert dans notre presse quotidienne  depuis 15 jours !!!

mardi 24 novembre 2015

Face au terrorisme, Par Thomas PIKETTY





C’est une évidence

le terrorisme se nourrit de la

 poudrière inégalitaire

 moyen-orientale,

que nous avons largement 

contribuée à créer.


C’est l’austérité qui a conduit à la 

montée des égoïsmes nationaux et

 des tensions identitaires.

C’est par le développement social et

 équitable que la haine sera vaincue

 làbas et ici.




La réponse au terrorisme doit être en partie sécuritaire.
Il faut frapper Daech, arrêter ceux qui en sont issus. 
 
Mais il faut aussi s’interroger sur les
 conditions politiques de ces violences,
 sur les humiliations  et les injustices qui font 
que ce mouvement bénéficie de soutiens
 importants au Moyen-Orient, 
et suscite aujourd’hui des vocations 
sanguinaires en Europe.

 
A terme, le véritable enjeu est la mise en place
 d’un modèle de développement social et
 équitable, là-bas et ici.


Daech, «  Etat islamique en Irak et au Levant  », est directement issu de la décomposition du régime irakien, et plus généralement de l’effondrement du système de frontières établi dans la région en 1920.



Après l’annexion du Koweït par l’Irak, en 1990-1991, les puissances coalisées avaient envoyé leurs troupes pour restituer le pétrole aux émirs et aux compagnies occidentales.
On inaugura au passage un nouveau cycle de guerres technologiques et asymétriques quelques centaines de morts dans la coalition pour «  libérer  » le Koweït, contre plusieurs dizaines de milliers côté irakien.
Cette lo­gique a été poussée à son paroxysme lors de la seconde guerre d’Irak, entre 2003 et 2011   : environ 500  000 morts irakiens pour plus de 4  000 soldats américains tués, tout cela pour venger les 3  000 morts du 11-Septembre, qui pourtant n’avaient rien à voir avec l’Irak.
Cette réalité, amplifiée par l’asymétrie extrême des pertes humaines et l’absence d’issue politique dans le conflit israélo-palestinien, sert aujourd’hui à justifier toutes les exactions perpétrées par les djihadistes.
Espérons que la France et la Russie, à la manœuvre après le fiasco américain, fassent moins de dégâts et suscitent moins de vocations.



Concentration des ressources
Au-delà des affrontements religieux, il est clair que l’ensemble du système politique et social de la région est surdéterminé et fragilisé par la concentration des ressources pétrolières sur de petits territoires sans population.
Si l’on examine la zone allant de l’Egypte à l’Iran, en passant par la Syrie, l’Irak et la péninsule Arabique, soit environ 300 millions d’habitants, on constate que les monarchies pétrolières regroupent entre 60  % et 70  % du PIB régional, pour à peine 10  % de la population, ce qui en fait la région la plus inégalitaire de la planète.
Encore faut-il préciser qu’une minorité des habitants des pétromonarchies s’approprient une part disproportionnée de cette manne, alors que de larges groupes (femmes et travailleurs immigrés notamment) sont maintenus dans un semi-esclavage.
Et ce sont ces régimes qui sont soutenus militairement et politiquement par les puissances occidentales, trop heureuses de récupérer quelques miettes pour financer leurs clubs de football, ou bien pour leur vendre des armes. Pas étonnant que nos leçons de démocratie et de justice sociale portent peu au sein de la jeunesse moyen-orientale.
Pour gagner en crédibilité, il faudrait démontrer aux populations qu’on se soucie davantage du développement social et de l’intégration politique de la région que de nos intérêts financiers et de nos relations avec les familles régnantes.



mercredi 18 novembre 2015

ALAIN JUPPE





Alain JUPPÉ.

Bien sûr, on peut reprocher du retard.
mais gardons-nous de faire croire que tout 
allait bien avant 2012 et

que rien ne va plus depuis 2012.

Nous ne sommes pas non plus blanc-bleu.

Mais aujourd'hui, nous devons être vigilants et 
exiger des résultats.

Je souhaite que, dans les six mois, le président 
de la République vienne au rapport et explique 
ce qui a été fait.
 
Méfions-nous cependant de la surenchère 
d'imagination juridique.

Tous les outils sont déjà en place: on peut faire 
des perquisitions jour et nuit avec l'état 
d'urgence, prononcer des interdictions de 
séjour, expulser les imams étrangers qui se 
rendent coupables d'apologie du terrorisme, 
poursuivre les imams français qui commettent 
le même genre d'infractions.
 
Ce qui compte, c'est la volonté politique d'agir.


- Chacun s'exprime à sa manière. Je continue à penser que la France a besoin d'unité, que les Français demandent cette unité. Ils sont d'ailleurs peut-être plus unis aujourd'hui qu'au lendemain des attentats de janvier. Alors, s'il y a des choses critiquables dans les annonces du gouvernement, nous ferons notre travail. S'il y a de bonnes choses, il faut le dire aussi. Quand je parle d'unité, je ne pense pas à un gouvernement d'union nationale. Je n'ai jamais été en soutien au gouvernement. Je proposerai, si je gagne les primaires, une autre politique économique, une autre politique fiscale, pénale, de santé que celles qui sont menées actuellement. En revanche, aujourd'hui, nous ne devons pas mettre de bâtons dans les roues du gouvernement sur les questions de sécurité.

MERCI

mardi 17 novembre 2015

Français d'origine...Elu de la Republique





Magyd Cherfi,



Pourquoi faire une telle déclaration
 

d'amour à la France ?


Mais bordel je l'aime, la France !

On ne se le dit pas assez, ça…

On est comme des enfants gâtés.

On bénéficie de la liberté d'expression, moi je 

n'ai jamais été censuré.

La France c'est le plus beau pays du monde, 

enfin je pense.

Et on a été aveuglé.

On n'a pas vu certaines réalités.

Des mômes des quartiers ne se sentent 

représentés dans aucun symbole de la Nation et 

ils vont se mettre en quête d'une identité 

orientale, essentiellement caricaturale.

En janvier, quand il y a eu les manifs pour 

Charlie, on m'a dit :

«Et vous, vous êtes où ?»

Tout à coup j'étais devenu un arabe !

Je me suis dit alors que même avec des papiers, 

on n'était toujours pas Français.

Et tout le problème est là, dans l'indicible.

On entend des mots, des principes et des lois 

mais ils ne correspondent pas à la réalité qui 

veut que des gens de couleur soient toujours 

considérés comme des indigènes 

et pas comme des Français.
 
Pourquoi ma mère me traitait de blanc

Quand j'étais petit ?
 
si je lui parlais Français !


dimanche 15 novembre 2015

"LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE"












Qui lundi midi ne va



 pas s'associer à la



 minute 



de silence nationale,



en mémoire



de toutes les
   


victimes 



de vendredi soir ?

mercredi 4 novembre 2015

Elections Regionales


En fusionnant des régions,
on fusionne aussi des dettes !


Alors quelles seront celles dont la dette va augmenter ou baisser ?

 
Certaines collectivités ont conduit une gestion plus saine, voire prudente que d'autres.
En s'alliant avec la voisine, elles devront assumer, aussi, les passifs.
L'ADP, spécialisée dans le recueil et l'analyse des comptes des collectivités locales, a donc fait le calcul.
Elle a additionné la dette de chaque région avant le mariage, et après.
Verdict : les habitants de sept régions vont devoir éponger la dette de leur nouveaux concitoyens. 

 
 ©  Décomptes publics

Si Rhône-Alpes s'en tire pas trop mal (la dette annuelle par habitant passe de 267 euros avant la fusion à 288 euros une fois marié avec l'Auvergne, soit seulement 21 euros en plus), le Midi-Pyrénées avec le Languedoc-Roussillon, va voir sa dette augmenter de 127 euros par an par habitants ...
À l'inverse, les habitants de l'Hérault, de l'Aude ou leurs congénères s'en tirent bien : ils paieront 139 euros de moins chaque année pour régler leurs dettes. En ces temps difficiles, c'est toujours ça de pris !