Réfugiés espagnols
quand la France a choisi l’infamie
Lors de la guerre d’Espagne, la France a d’abord accueilli des centaines de milliers de personnes avec humanité, sous le Front populaire (1936-1938).
En 1939, les républicains, défaits ont été traités avec brutalité comme des indésirables et parqués dans des «camps de concentration»
Dans
le pays qu’ils voyaient comme
la patrie des droits de l’homme,
ceux qui ont combattu les premiers
le fascisme sont quelques 275 000 à
être internés en février 1939 dans
des camps sévèrement
gardés :
Argelès-sur-Mer, Saint-Cyprien,
Le Barcarès, Bram,
Agde,
Septfonds, Gurs, Le Vernet,
Rieucros, Collioure, en France
métropolitaine, Boghari, Djelfa, en
Algérie.
Autant
de noms qui résonnent de façon sinistre dans la mémoire des
survivants et de leurs descendants.
Car,
au-delà des conditions matérielles inhumaines, l’humiliation
vécue dans ces camps de la mort et du mépris est encore ressentie douloureusement
soixante-quinze ans après.
Fin 1939, près des deux tiers des réfugiés ont quitté la France, repartis vers d’autres pays ou en Espagne, en dépit des risques encourus.
Les autres sont insérés dans l’économie de guerre.
Pourtant, les républicains espagnols entreront en nombre dans la Résistance.
Et, au fil du temps, ils s’intégreront dans la société française.
Leurs descendants occupent parfois des places éminentes dans ce pays, comme Anne Hidalgo, à la tête de la capitale.
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