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jeudi 10 septembre 2015

39 Refugiers Espagnoles


Réfugiés espagnols

quand la France a choisi l’infamie



Lors de la guerre d’Espagne, la France a d’abord accueilli des centaines de milliers de personnes avec humanité, sous le Front populaire (1936-1938).

En 1939, les républicains, défaits ont été traités avec brutalité comme des indésirables et parqués dans des «camps de concentration»

Dans le pays qu’ils voyaient comme 
la patrie des droits de l’homme, 
ceux qui ont combattu les premiers 
le fascisme sont quelques 275 000 à 
être internés en février 1939 dans 
des camps sévèrement gardés : 
Argelès-sur-Mer, Saint-Cyprien, 
Le Barcarès, Bram, Agde, 
Septfonds, Gurs, Le Vernet, 
Rieucros, Collioure, en France 
métropolitaine, Boghari, Djelfa, en 
Algérie.


Autant de noms qui résonnent de façon sinistre dans la mémoire des survivants et de leurs descendants.
Car, au-delà des conditions matérielles inhumaines, l’humiliation vécue dans ces camps de la mort et du  mépris est encore ressentie douloureusement soixante-quinze ans après.

Les internés sont incités à retourner en Espagne ou à s’engager dans la Légion étrangère.
Fin 1939, près des deux tiers des réfugiés ont quitté la France, repartis vers d’autres pays ou en Espagne, en dépit des risques encourus.
Les autres sont insérés dans l’économie de guerre.
Pourtant, les républicains espagnols entreront en nombre dans la Résistance.
Et, au fil du temps, ils s’intégreront dans la société française.
Leurs descendants occupent parfois des places éminentes dans ce pays, comme Anne Hidalgo, à la tête de la capitale.

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