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samedi 4 avril 2015

Nos forces de l'ordre seraient tirés comme des lapins !





Comment évaluons nous les 

décès des agents des forces de  

l'ordre dans notre pays ?



Les morts en service sont définis par  

l’Observatoire National de la Délinquance et des  
Réponses Pénales (ONDRP), 
 

comme «l’ensemble des décès survenus pendant
 
les heures de service de diverses manières : par 
arme lors d’une mauvaise manipulation de son 
arme de service, en circulation lorsque le 
policier est victime d’un accident matériel de la 
circulation alors qu’il est en service, durant les 
entraînements de sport, sur le trajet domicile 
travail, ou bien encore de manière fortuite».
 
Des morts qui n’ont donc ni à voir avec des  
agents «pris pour cible»… ni avec les 
problématiques de la légitime défense. 
«Le plus grand nombre de décès en service est 
concentré dans la catégorie "trajet", qui 
regroupe les accidents corporels, matériels ou 
de circulation, survenus lors du trajet domicile 
travail ayant entraîné la mort de l’agent de 
police». 
 
C’est le cas pour 22 morts sur les 31 décès en 

service survenus entre 2008 et 2013.


Les morts «en mission de police» se définissent, eux, toujours, comme «l’ensemble des décès survenus,soit en opération de police, soit en service commandé, au cours desquels le fonctionnaire met en œuvre les prérogatives attachées à sa fonction».
Il peut s’agir aussi bien d’une agression que d’un accident survenu pendant lesdites missions.
Ce chiffre a donc davantage à voir avec le sujet évoqué par les rhétoriques victimaires même de certains politiques.
Même si la statistique ne permet pas de faire le tri entre les agressions et les accidents survenus en mission.
Ils font la même confusion à propos des blessés : Utilisant visiblement de manière indifférenciée les termes «en service» et «en mission», ils affirment que 123 782 policiers ont été blessés en mission depuis dix ans.
Notons la louable précision, à l’unité près… Mais déplorons que ceux-ci ne sachent toujours pas de quoi ils parlent
Le chiffre cité correspondent aussi, au total des blessés en service (71 608) et en mission (52 174).
Un chiffre qui, là encore, mêle donc des blessures aux causes les plus variées. Ils ignorent visiblement, par exemple, que sur les quelques 13 000 blessés enregistrés en 2013, plus de 1 500 agents l’ont été en faisant du sport… tandis que près de 4 000 étaient victimes d’accidents fortuits.
Par contre les blessés par arme en mission seraient bien plus préoccupants quoique étant heureusement bien moins nombreux (moins de 400), quoiqu'en nette augmentation, ce qui suppose que nos agents ont un manque d'entraînement et de maîtrise de leurs armes.
D'apres un texte de Cederic MATHIOT

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