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jeudi 4 décembre 2014

L'obligation de résultats a EN




VERRA-T-ON ENFIN UNE OBLIGATION
DE RESULTATS A L'Éducation Nationale INSCRITE
DANS LA LOI ?


Déclaration de la Ministre de l’Éducation Nationale,
Najat Vallaud-Belkacem,



Depuis les lois Savary en 1981, l’éducation prioritaire a empilé les dispositifs complexes d’où une perte d’efficacité.
Des collèges où le pourcentage d’élèves issus de familles défavorisées est supérieur à 63% n’en font pas partie… L’enjeu est d'y mettre véritablement plus de moyens, et de s’assurer que la justice sociale colle au mieux aux réalités du terrain.



Réseau d’Education Prioritaire (REP)



A la rentrée 2015, il y aura des REP+ (réseau d’éducation prioritaire regroupant les établissements les plus difficiles) qui bénéficieront d’un soutien massif.



Je le dis à ceux qui s’inquiètent de ne pas y figurer :
ils ne seront en rien abandonnés car ils seront, comme l’ensemble des établissements de France, dotés en moyens en fonction de leurs réalités sociales.
C’est tout l’objet de la réforme de l’allocation des moyens aux académies et aux établissements que je conduis en parallèle.
Ce nouveau système mettra fin aux effets de seuils brutaux entre établissements en REP et hors REP.
Les établissements seront accompagnés à la hauteur de leurs besoins, même hors éducation prioritaire.



La réforme a été construite autour de la notion de réseau d’établissements (écoles-collèges), avec l’exigence d’un suivi de la primaire jusqu’à la fin de la scolarité obligatoire.



«Réseau», ça veut dire travail en commun des personnels du collège et des écoles rattachées.
Pour autant, il n’est pas question de laisser de côté les écoles qui ne peuvent, au regard de leur situation géographique, être rattachées à un collège d’éducation prioritaire alors qu’elles accueillent un public particulièrement défavorisé.
Elles bénéficieront elles aussi de moyens renforcés, conformément à notre nouvelle politique d’allocation des moyens.
Simplement, ils leur seront offerts dans un autre cadre : n’étant pas partie prenante d’un REP, il sera répondu à leurs besoins dans le cadre de conventions académiques de priorité éducative.
Elles pourront donc scolariser les enfants de moins de 3 ans, elles seront dotées d’un maître supplémentaire, elles continueront à avoir un nombre d’élèves par classe plus bas.
Nous avons prévu de mettre en place cette logique à Dijon pour les écoles du quartier des Grésilles.
Pour un nombre de réseaux concernés égal, nous consacrons un effort budgétaire supplémentaire de 350 millions d’euros, dont 100 millions pour les indemnités des personnels.
Cette réforme devra apporter des avancées très significatives :
la scolarisation des moins de 3 ans, le dispositif «Plus de maîtres que de classes» dans chaque école, un accompagnement continu jusqu’à la fin des cours pour les élèves de sixième… Par ailleurs, la carte de l’éducation prioritaire sera largement convergente avec celle de la politique de la ville,
pour répondre aux besoins des populations en difficulté sociale.
La FRANCE n'a plus de choix de se payer chaque année 15 % de décrocheurs sans aucun diplôme.



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