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samedi 16 août 2014

Une indépendance problématique et périlleuse.




L'indépendance

 

de la 

 

Catalogne Espagnole

 

48 % des Catalans la considèrent comme


possible à réaliser sans drame.



Mais 61 % estiment ne pas être bien informés des 

inconvénients majeurs que cela comporte.



Voici les conséquences que la sécession va inévitablement provoquer :


Les autorités de l'UE ont plusieurs fois insisté que le fait de solliciter 

l'indépendance, c'est de fait, quitter la Communauté Européenne et 

s'aliéner les traités, qui s'y rattachent.



Les Catalans et son Président croient que la Catalogne restera dans 

l'UE, avec tous les avantages que cela comporte: utiliser l'euro, la 

Banque centrale européenne, l'espace Schengen et sa libre circulation 

des personnes et des bien .


C'est oublier que l'Europe est en crise, que chacun joue perso et 

qu'une Région prospère d'un Etat de l'UE veuille se saborder, doit en 

réjouir plus d'un !!!


Le pourcentage rajusté entre ceux qui croient que la Catalogne serait 

dans l'OTAN: 38%, contre 35% qui pensent le contraire, avec quelle 

armée, combien de divisions ?


Le sondage Métroscopia réalisé de 1000 personnes et comporte une 

marge d'erreur de 3,2 points, montre que le processus continue à 

bénéficier aux souverainistes de la Gauche républicaine. 
 

CiU continue son effondrement, accompagné par la PSC ( Ps) et PP, 

dont la représentation en Catalogne deviendrait presque marginale.



La chute libre des partis historiques contraste avec l'émergence de 

Podemos (les indignés), confirmant leurs bons résultats lors des 

dernières élections européennes.


L'intention de vote montre que ERC gagne en général avec 15,2% des 

voix, suivi de près par Podemos ( les indignés 13,45%) et CiU (10,4%), 

derrière viennent PSC et PP (8,7% et 6,6%) ICV (5,6%) et Ciutadans 

(3%).


Catalogne devrait rester avec l'euro .


Selon les conclusions partielles du Conseil Consultatif de Transition 

choisi par le président de la « Generalitat », Arthur MAS , pour 

préparer l'indépendance de la Catalogne .


Les experts ont présenté quatre rapports sur les 18 commandés pour 

Septembre.

Le document sur le système financier de la Catalogne indépendante 

écarte l'hypothèse d'une monnaie catalane, cela entraînerait des coûts

 astronomiques.


Il recommande la poursuite de l'euro, même en dehors de l'UE et de 

s'adapter aux conséquences que cela implique: la non-participation aux 

 prises de décision, l'incapacité des institutions financières d’accéder 

au crédit de la Banque centrale européenne, et l'empêchement que les 

actifs financiers émis en Catalogne puissent être utilisés comme 

garantie pour des opérations de crédit bancaire avec la BCE.


Ces deux dernières difficultés, le conseil estime qu'elles peuvent être 

surmontées, par un accord monétaire avec l'UE similaire à celui de 

l'Andorre et de Monaco ou par la recherche de financement par les 

banques de la zone euro.


Malgré les difficultés, son président, Carles Viver Pi-Sunyer, ne voit pas 

d'autre option:

Il serait opportun de maintenir l'euro, mais les coûts exorbitants de 

l'évolution de cette devise devrait nous y faire renoncer en cas de 

dérive !.


Les plus optimistes concluent que l'UE finira par accepter l'entrée de 

la Catalogne pour » ses beaux yeux »


Cette question divise CiU et les conseillers de Mas


Le Conseil national de transition doit remettre 18 rapports .


La division des actifs et passifs devra se faire au lendemain de 

l'indépendance.

La Catalogne devra prendre à son compte sa partie de la dette de 

l'Espagne .

Rendre une partie des actifs de l'État.


Le rapport préconise une négociation sous supervision internationale 

dans laquelle le gouvernement catalan devra assumer le coût 

proportionnel à sa population, de la dette qui lui incombe.


En retour, la Catalogne aurait droit à la propriété des biens de l'État,

 avec un accord similaire, qui inclut une partie des réserves de la 

Banque d'Espagne, de ses satellites ou des bases scientifiques.


La distribution devrait également affecter le patrimoine artistique 

national.


Mais les conseillers ont également présenté un rapport analysant le 

«processus constitutionnel Catalan" en cas de victoire sécessionniste 

dans la requête.


Le conseil recommande la signature d'un protocole avec l'Etat si le 

gouvernement est ouvert à collaborer, à jeter les bases d'une 

négociation qui devrait être rapide : Viver Pi-Sunyer a donné comme 

exemple les 18 mois qu'ont eu l'Écosse et le Royaume-Uni. 
 

Si le gouvernement central ne veut pas coopérer, le conseil 

recommande de demander une médiation internationale.


Le rapport constate que la Catalogne devrait rédiger une constitution 

provisoire avant la sécession effective, dans laquelle, la double 

nationalité (catalane et espagnole) devra être reconnue, afin de 

n'exclure aucun des citoyens et de veiller à l'utilisation du catalan et 

du castillan.


Le dernier rapport par Viver Pi-Sunyer conclut que la Catalogne aurait 

à assurer la fourniture d'énergie et de l'eau en cas d'indépendance. 

Cette distribution est sous le contrôle d'entreprises multi-nationales . 
 

Deux rapports sont très attendus, c'est la viabilité économique et 

financière de la Catalogne dans un environnement détaché de UE et de 

l'€uro, avec des frontières et des douaniers !!!


Qu'en pense les investisseurs étrangers de ce scenario catastrophe

 pour leurs intérêts ?


Tous les États ont un intérêt dans la stabilité, il est donc difficile .


Si l'Ecosse et la Catalogne deviennent des pays indépendants, c'est parce que le Royaume-Uni et l'Espagne l'autoriseront.


L' Ex-président de la Commission européenne José Manuel Barroso 

avait déclaré que l'UE peut rejeter les demandes entrantes de l'Écosse 

et de la Catalogne, ou du moins les retarder considérablement, même 

si le Royaume-Uni et l'Espagne acceptent sécession. Et le nouveau M 

Junker la confirmé récemment » on n'adhère pas à l'UE par simple 

lettre RECOMMANDÉE avec AR ».


Et sans l'adhésion à l'UE, il est difficile de penser que la plupart des 

Écossais ou des Catalans veulent plonger dans l'incertitude 

économique, et sociale qui en résulterait . 

 

Le rôle du référendum ne peut consister qu'en un instrument, afin de

 convaincre un gouvernement de l'Etat central .

Une grande participation et une majorité claire en faveur de 

l'indépendance obligeraient le pouvoir central. 

 

Gilles BERTIN






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