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jeudi 1 mai 2014

Dons et déduction fiscale :


 

C'EST l’ÉTAT QUI PAYE

Les Français les plus riches donnent en moyenne 2.000 euros par an

 


En 2013, plus de huit assujettis à l'ISF sur dix ont effectué un don à plus d'une fondation ou d'un organisme caritatif : en moyenne 4,2 fois sur l'année, révèle une étude réalisée par Ipsos pour la fondation Apprentis d'Auteil.
Le montant moyen de ces dons était de 2.156 euros sur l'année, un chiffre qui cache toutefois des niveaux de générosité très variés : alors qu'un quart des sondés a donné 250 euros voire moins, un tiers a effectué des dons de plus de 1.000 euros. Une personne sur dix a même donné plus de 5.000 euros.
Pour presque le moitié des personnes interrogées, ce montant n'a d'ailleurs pas été affecté par la crise.
Un tiers dit même donner plus, alors que ceux dont le montant des dons s'est réduit sont moins d'un quart.

Sentiment de citoyenneté et motivations fiscales

Quelles raisons poussent ces gros patrimoines à redistribuer ainsi leurs biens ? 63% disent le faire pour renforcer leur sentiment de citoyenneté, alors que 75% considèrent ces dons comme un moyen de donner à d'autres la chance qu'ils ont eue eux-mêmes.
Mais il y a néanmoins des motivations fiscales derrière ces dons.
La très grande majorité (88%) de ces grosses fortunes dit en effet avoir déduit ces dons de l'impôt sur le revenu.
En revanche, bien que neuf personnes sur dix connaissent l'existence du dispositif fiscal permettant de déduire de l'ISF les dons à certains organismes d'intérêt général, (mécanisme considéré financièrement intéressant par 74% des sondés), à peine plus d'un tiers (36%) des assujettis à l'ISF disent en avoir profité.

L'alternative : investir dans les PME

Le dispositif fiscal permettant de réduire son ISF si on investit dans des PME, tout aussi connu (par 89% des sondés), a aussi séduit plus d'un tiers des personnes concernées. Le montant moyen des versements est dans ce cas plus élevé : 13.381 euros en moyenne, voire plus de 20.000 euros pour une personne sur cinq.
De larges marges de "recrutement" s'offrent encore aux PME comme aux associations : seuls 15% des assujettis à l'ISF cumulent les deux dispositifs et la moitié d'entre eux n'ont recours à aucun des deux.

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