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samedi 14 septembre 2013

ses vérités Capitalo-Libérales Débridées pour l’École.


Agnès Verdier-Molinié,

directrice de la fondation IFRAP

 une  boite d'experts classée à 
droite,


nous assène ses vérités Capitalo-Libérales 
Débridées pour l’École.


Masse salariale, agents administratifs, le nombre d'écoles , la France consacrerait 30 milliards de plus que l'Allemagne et le Royaume-Uni.
Frappe fort en décidant de s'intéresser aux raisons pour lesquelles la France dépense tous les ans «30 milliards de plus» que le Royaume-Uni et l'Allemagne pour ses écoles, ses collèges et ses lycées.
Si la fondation a comparé ces trois pays, c'est parce qu'ils comptent environ le même nombre d'élèves scolarisés (10,5 millions) et parce qu'ils obtiennent à peu près les mêmes résultats dans Pisa, une enquête internationale menée tous les trois ans auprès des jeunes de 15 ans et destinée à évaluer leurs «compétences» scolaires dans diverses disciplines.
Que deviennent ces jeunes de 15 ans à 23 ans ?


La dizaine de personnes qui ont travaillé avec l'Ifrap pour réaliser l'étude ont identifié trois principaux surcoûts.
Le premier, c'est la masse salariale des professeurs: de l'ordre de 10 milliards de plus par an en France, notamment parce que l'Hexagone compte 126.000 professeurs de plus qu'en Allemagne et 300 000 de plus qu'au Royaume-Uni.
Combien d’élèves par classe, combien de temps dans des autocars scolaires ?

«Nos professeurs sont certes moins bien payés qu'en Allemagne, mais beaucoup plus nombreux, ils donnent moins d'heures de cours et leurs pensions sont aussi plus chères».
Le deuxième facteur de surcoût est moins connu.
Là où la France compte 350.000 personnels administratifs payés sur fonds publics travaillant dans le secteur éducatif (cantine, entretien, administration des établissements, etc.),
l'Allemagne en compte 87.600 et le Royaume-Uni 106.100.
Le Royaume-Uni compte toutefois davantage d'assistants d'éducation pédagogiques que la France…
L’Allemagne ne nourrit que très exceptionnellement ses élèves.


Le ministère français est légèrement plus fourni en personnel que les autres: Rue de Grenelle, on compte 3143 agents, contre 2780 au Royaume-Uni.
L'État fédéral allemand n'en compte certes que 900, mais, faute de données, l'Ifrap n'a pas pris en compte les personnes responsables de l'éducation dans les Länders (régions) alors que ce pays est fortement décentralisé.


Le dernier facteur de surcoût, c'est le nombre d'établissements scolaires.
La France en compte 48 984, hormis les maternelles, contre 32 803 pour l'Allemagne et 29 955 pour le Royaume-Uni.
Cette situation s'explique par la plus faible densité de population en France.


Mais pour l'Ifrap, le surcoût est lié au très grand nombre d'échelons locaux (communes, départements, régions) qui s'entrechoquent avec l'État déconcentré: académies et inspections d'académie.
Ainsi, si on compte 36.800 intervenants dans la politique éducative en France, ils sont moins de 12.000 en Allemagne et 4500 au Royaume-Uni.
Pourquoi inventer des échelons locaux lorsque l'EN n'a plus d'intervenants à ces niveaux...


La gestion éducative de ces trois pays est en effet très différente.
L'Allemagne et le Royaume-Uni privilégient une gestion locale, alors que la France «maintient un très fort monopole étatique sur l'enseignement national».
Pour la fondation, le nœud du problème, c'est «moins la rationalisation des moyens que l'absence de choix opéré entre décentralisation assumée et la tentation de recentralisation».
Les régions françaises sont notamment en charge du foncier et de l'entretien des lycées, des personnels ouvriers et de service, les départements s'occupent de l'entretien des collèges, des transports ; les communes, des écoles primaires.
Au fur et à mesure des différentes vagues de décentralisation, elles ont multiplié les services de gestion pour assumer ces nouvelles responsabilités, mais elles n'ont aucun contrôle sur le recrutement des enseignants.
infographie effectifs du systeme scolaire francais
Dans les faits, on assiste à un véritable écheveau inextricable de services à tous les niveaux . Entre autres exemples, la note évoque les «nombreuses missions qui se greffent sur les directions au ministère, souvent en parallèle de leurs services (mission rythmes scolaires, mission éducation prioritaire, etc.), sans compter les futurs conseils des programmes ou de l'évaluation» ou encore «les services déconcentrés en charge de la formation dans les rectorats que l'on retrouve doublonnés dans les régions.»


Les auteurs de l'étude se demandent aussi en quoi une direction des relations internationales et européennes et de la coopération a-t-il une utilité, alors que le Quai d'Orsay pilote la plupart des actions éducatives à l'étranger…
Le QUAI n'a que 30 personnes pour ce pilotage ?

L'Ifrap avance des propositions: l'État doit selon elle «assumer la décentralisation du système éducatif vers un échelon plus compétent, comme les communes, qui ­gérerait les questions d'éducation sur leur territoire comme cela se pratique déjà au Royaume-Uni (autorités locales) et en Allemagne (communes)». 
 
Cette décentralisation s'opposerait néanmoins à une spécificité française: son très grand nombre de communes, plus de 36.700.
Les chefs d'établissements n'ont pas les compétences ni la formation pour le recrutement d'enseignants, faudra-t-il embaucher des DRH...
Le problème n°1 de notre École est surtout du a la complexité de l'apprentissage de notre langue Française ?
D’où la nécessité d’exiger de l’État qui a rendu obligatoire l'enseignement d'en assumer une obligation de résultat a tous les niveau !!!


D'après un texte de Marie-Estelle Pech,

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