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samedi 3 août 2013

QUE FAIRE DES « ZONZONS » DE NOTRE EN NOUS A PONDU DEPUIS 20 ANS





Si je reçois le mandat du pays d'être le prochain président, je ne veux être jugé que sur un seul objectif : (...) est-ce que les jeunes vivront mieux en 2017 qu'en 2012 ?
"C'est pour la jeunesse de notre pays que je veux présider la France."
Je ne demande qu'à être évalué sur ce seul engagement, sur cette seule vérité, sur cette seule promesse ! (...)
Ce n'est pas un engagement à la légère que je prends.
C'est pour mobiliser toute la nation par rapport à cet enjeu."



La fracture générationnelle est toujours là.



Aujourd'hui, un jeune de moins de 25 ans sur quatre est au chômage.
C'est un risque pour notre cohésion nationale, faites confiance aux jeunes, parce que nous devons tout faire pour permettre à la confiance de revenir dans notre pays.
 

La jeunesse reste sacrifiée, abandonnée, reléguée depuis 20 ans.

Certes, on n'est pas en présence d'un exode massif des jeunes cerveaux qui veulent goûter aux charmes de la mondialisation.
Si la mobilité, y compris internationale, peut être souhaitable, la hausse des velléités de travailler hors de France sonne comme une alerte pour le président de la République.
Et la crise n'est pas l'unique raison de l'augmentation de l'envie de travailler à l'étranger.
Le principal mal français réside dans l'échec scolaire (les zonzons) qu'on a jamais voulu éradiqué à ce jour, qui grossit les rangs de ceux qui arrivent sur le marché du travail depuis 20 ans, sans diplôme et discriminés par des employeurs qui en ont aucune utilité. 
 
En dépit des promesses rien ne peut changer cette jeunesse en un an .
Il reste quatre ans à M. Hollande pour réaliser son ambition et rattraper 20 ans de fabrication OS pour l’industrie qui n'en a plus besoin.
Certes il n'est pas resté inerte, malgré les contraintes budgétaires, il a confirmé sa priorité à l'éducation nationale, avec 60 000 postes supplémentaires prévus en quatre ans, mais ce choix quantitatif peut-il, à lui seul, venir à bout de notre l'échec scolaire chronique ?
Le président a lancé des "emplois d'avenir" pour les jeunes en mal d'insertion, et inventé le "contrat de génération", mais les emplois aidés sont une panacée, pas forcément une solution.
Un plan européen pour l'emploi des jeunes a été esquissé et l'apprentissage va être développé.
Il faut aussi que les jeunes retrouvent cette confiance en leur avenir qui leur fait tant défaut.
Cela ne se fera pas sans réformes tant du système éducatif que du marché du travail.

Président, votre promesse, elle est entre les mains de nos élus !

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