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jeudi 4 juillet 2013

Laurent Spanghero dans les ECHOS



Les pouvoirs publics doivent faire face à cet enjeu.

Ils doivent à la fois réduire le coût du travail (c'est baisser les charges donc toucher a la santé des gens que vous employez et pouvoir d'achat de vos clients et des retraites), encourager l'amélioration de la qualification des salariés du secteur par une politique de formation adaptée et ambitieuse ( la qualification et la formation est de votre responsabilité l’état n'est la que pour la financer), et enfin, soutenir le financement de la recherche et de l'innovation à travers l'accompagnement des centres techniques des filières, afin de donner aux entreprises les moyens de réaliser les sauts technologiques indispensables à l'amélioration de leur compétitivité (c'est encore a l'Etat que vous demandez de vous financer votre recherche développement, car vous êtes incapable de générer suffisamment de marge) .

Mais le régulateur ne peut pas tout (enfin une éclaircie capitalistique) .

Les PME du secteur agroalimentaire doivent aussi chercher en elles-mêmes les ressorts de leur propre compétitivité.

Elles ont deux solutions.

Certaines cherchent à renforcer leur compétitivité « par le bas ».

C'était la voie choisie par la société Spanghero depuis son rachat, en 2009.
Le primat accordé à la seule baisse des coûts a amené son propriétaire à privilégier un mode d'approvisionnement au plus offrant, quitte à sacrifier toute traçabilité, à favoriser les fraudes et à entamer irrémédiablement la confiance des consommateurs, avec les conséquences que l'on sait.

Lourde de menaces sanitaires, économiques et donc sociales, cette course en avant est suicidaire à plus ou moins brève échéance. C'est désormais une certitude.

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