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samedi 29 juin 2013

Mon ennemi c'est LA FINANCE

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Mario DRAGHI un BANKSTER a la tête de la 

BCE



Il n'aime pas que l'on se souvienne de ses erreurs passées, dont la principale restera de n'avoir rien vu ni fait lorsqu'il était le Président du Forum de Stabilité Financière. 
C'est sous sa houlette que la crise de 2007-2009 a explosé.


Mais les nuages s’amoncellent ? 
 
Un rapport officiel du Trésor Italien vient d'être adressé à la « Corte dei Conti » (la Cour des Comptes italienne).
L’Italie a effectivement utilisé des produits dérivés pour étaler sa dette de manière à obtenir son entrée dans l'Euro.



Cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose?



La Grèce avait utilisé le même subterfuge pour entrer dans l'Euro.
C'est une construction que lui avait montée Goldman Sachs, dont Mario Draghi était le chairman international de cette puissante banque d'affaires américaine.
Il est piquant que l'honneur du Président de la BCE ait été défendu à l'époque par la Banca d'Italia qui avait dit que jamais l'Italie n'avait utilisé un tel moyen !



Cette fois, la BCE refuse de commenter?



Récemment, le Président de la BCE a pris l'avion pour rencontrer en urgence son successeur, Vittorio Grilli.
Était-ce pour s'assurer qu'il ne serait pas inquiété dans la déconfiture de la troisième banque italienne, Monte dei Paschi, de Sienne que le « Tesoro »avait du renflouer?
MPS avait acquis une banque italienne, Antonveneta, à un prix exorbitant, et l'ex-gouverneur de la Banca d'Italia avait précisé qu'il n'avait pas l'autorité de s'y opposer ou de mettre en question le prix d'acquisition.
Le fait que MPS avait payé deux milliards d'euros de plus que le Santander qui l'avait acquise un an plus tôt, en pleine crise financière, ne semble pas l'avoir inquiété.



Des milliards de pertes ?



Selon l'information obtenue par le Financial Times, ce sont des milliards d'euros de pertes qui auraient justifié l'envoi du rapport à la Corte dei Conti.
Le montant nominal des produits dérivés attendrait un montant notionnel de 31,7 milliards d’euros.
C’était aussi par l'utilisation de produits dérivés que MPS avait réussi a camoufler 800 millions d'euros de pertes.
En 1995, l’Italie avait un déficit budgétaire de 7,7 % qui fut réduit comme par enchantement à 2,7 % en 1998.
Outre la manipulation effectuée par le Tesoro italien, ceci confirme les conditions suspectes qui ont présidé à l’entrée de certains pays dans la zone Euro. C’est de cette "culpa in eligendo" que viennent les difficultés de l’Eurozone.



Politiquement, il était impossible de ne pas iinclure l’Italie!!!



La Grèce s’est engouffrée dans la même brèche.
La Guardia di Finanza a « visité » les bureaux de la responsable de la dette italienne, Maria Cannata, avant de produire ce rapport de 29 pages qui manque de détails, et notamment le nom des banques et les produits utilisés.
Seuls quelques responsables italiens, dont Mario Draghi, étaient au courant de ces manipulations.



Mario Monti serait-il de la partie ?



On comprend de mieux en mieux pourquoi l’Italie s’est battue pour s’approprier plusieurs postes clés au sein des organes financiers européens.
Le Conseil Européen qui se penche sur l'Union Bancaire Européenne devrait être attentif a la séparation entre la fonction de banque centrale et celle d’autorité de contrôle, même si les deux s’effectuent sous la responsabilité de la BCE.
Il faut a tout prix éviter l'apparence même de conflits d’intérêt.



Le coût de la dette italienne explose depuis quelques jours !!!



Décidément, la crise de la dette souveraine semble avoir beaucoup à voir avec des manipulations de la dette publique européenne, et les conséquences désastreuses qu’elles ont eues sur l’économie.
A un moment où la dette italienne se surenchérit suite aux indications d’une sortie du quantitative easing américain, les conséquences pourraient être sévères.
D’ores et déjà, le taux des obligations italiennes à dix ans a augmenté en un mois de 3.9 a 4,9%.
Une hausse de 25%. Est-ce suffisant pour que la BCE, qui se garde bien de publier l’encours géographique de ses risques, exécute la plan annoncé en aout dernier?
Le refinancement de 3,5 milliards d'euros de ce mardi s'est effectué aux taux les plus élevés payés depuis quatre ans,Les tentatives du Président de la BCE et du Gouverneur de la Bank of England de minimiser la fin du QE III n’y changeront rien.



Les taux subsidiés arrivent à bout de course, tant en Europe qu'aux États-Unis?



L'absence de respect des autorités européennes pour leurs créanciers (du verbe latin, credere, croire, faire confiance) est une tendance que le système de résolution des banques européennes ne va pas manquer accroître.
Les sauvetages de la Grèce et de Chypre sont là pour nous rappeler que c’est sur les créanciers privés que l’Europe se jette, protégeant la Banque Centrale Européenne contre d’éventuelles pertes sur ses interventions.



Peut-on ENCORE faire confiance à la signature des Etats ?



Tiré du blog de Georges Ugeux, PDG de Galileo Global Advisors, une banque d'affaires internationale a New York. De 1996 a 2003, il a été Executive Vice President International du New York Stock Exchange. Il donne un séminaire à la Columbia Law School sur les systèmes bancaires et financiers européens.
Il est également l'auteur de La trahison de la finance, chez Odile Jacob.

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