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samedi 12 janvier 2013

John Maynard Keynes


Ces prédictions 



L'économiste britannique planifiait que 100 ans après l'écriture de son livre, sans accroissement important de la population et sans grande guerre, le problème économique serait résolu.
L'homme n'aurait alors plus à se battre pour sa subsistance et ferait "en sorte que le travail qui restera encore à faire, soit partagé entre le plus grand nombre possible. 

Des postes de trois heures par jour ou de 15 heures par semaine reporteront le problème pour un bon moment", écrivait Keynes.
Keynes apportait toutefois un bémol important à son raisonnement. Selon lui, le danger résidait dans l'incapacité de l'homme à s'adapter à ce monde d'abondance, oubliant la répartition adéquate des ressources et des forces de productivité. 

Il craignait que "l'amour de l'argent comme objet de possession" ne vienne enrayer ses prédictions et ne provoque une "dépression généralisée" où le chacun pour soi l'emporte sur le souci du bien commun. 
"Il m'apparaît chaque jour plus clairement que le problème moral de notre temps est celui que pose l'amour de l'argent : les neuf dixièmes de nos activités sont orientées par l'appât du gain (...) ; l'argent est socialement reconnu comme la mesure de la réussite", écrivait-il.

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