Aucun parti et aucune région ne sont épargnés par les scandales
de corruption, abus de biens sociaux ou fraude qui pullulent en
Espagne.
A Alicante, des voyages, voitures de luxe et "traductrices
roumaines" ont été payés avec les fonds destinés au
ramassage des ordures dans l'affaire Brugal". A Barcelone, la
justice enquête pour
savoir
si les fonds détournés du Palau de la Musica ont servi à financer
le parti nationaliste Convergencia democratica de Catalunya. En
Andalousie, région gouvernée par le Parti
socialiste depuis 1980, l'ancien directeur général du
travail du gouvernement andalou aurait détourné au profit de faux
travailleurs, pendant dix ans, 1,2 milliard d'euros d'aides sociales
destinées à des préretraites et des plans de licenciement.
La liste est longue, et ces exemples ne sont que les cas les plus
médiatiques actuellement en phase d'instruction ou de procès. Dans
les Baléares, l'affaire Palma
Arena" a conduit le président de la région, Jaume Matas,
en prison en mars. A Castellon, c'est l'ancien président de la
province, Carlos
Fabra, qui est accusé de fraude fiscale. Mais il n'a
toujours pas été jugé, après plus de huit années d'enquête qui
ont vu se succéder neuf juges d'instruction. Le dernier, Jacobo Pin, a demandé, jeudi 28 juin, la protection du Conseil général du pouvoir judiciaire après avoir dénoncé des pressions du tribunal provincial qui perturberaient son indépendance et tenteraient d'imposer le non-lieu.
Même la monarchie traîne ses propres casseroles. En 2011, le
gendre du roi d'Espagne,
Iñaki Urdangarin, a été mis en cause dans une affaire de
détournement de fonds publics vers des paradis fiscaux. Le soutien
populaire à la couronne a été écorné par ce scandale qui fait
encore trembler
le prétendant à la succession au trône de Juan
Carlos Ier, le prince Felipe.
* "CHORIZO"= Connard
source "El PAIS"
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