Les fichiers des fraudeurs, qu'Eric
Woerth brandissait en 2009, ont été trafiqués selon la police
suisse. Une nouvelle très gênante pour BERCY.
Très concrètement, qu’est-ce que cela veut dire ? Tout simplement qu’entre le moment où la France a récupéré ces fichiers auprès d’un ancien salarié de la HSBC – Hervé Falciani – et leur restitution à la Suisse quelque mois plus tard, ils ont été modifiés.
Très concrètement, qu’est-ce que cela veut dire ? Tout simplement qu’entre le moment où la France a récupéré ces fichiers auprès d’un ancien salarié de la HSBC – Hervé Falciani – et leur restitution à la Suisse quelque mois plus tard, ils ont été modifiés.
C’est-à-dire nettoyés de noms que UMP ne souhaitait pas y voir figurer. Ce
que justice et police suisses écrivent aujourd’hui noir sur blanc
dans ces rapports jusque-là jamais révélés que le procureur Eric de
Montgolfier a laissé entendre en février dernier .
Il déclarait alors : "De notre
côté, nous avions plus de 8.000 noms, pour ce qui concerne les
ressortissants français et au moins dix fois plus d’étrangers.
Pourquoi sortir que 3.000 ? Cela ne nous arrangeait pas…
Était-ce juste une façon de noyer le poisson ?" A+
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