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lundi 21 mai 2012

Espagne diagnostique du G8/20


La crise Espagnole n'est pas dû a une politique de gauche laxiste, mais aux mirages de ses patrons CAPITALO-LIBERALES DEBRIDES et de leurs banques qui se retrouvent minées par des années de bulle immobilière et qu'ils sont bien incapables de refinancer.
Peut-on soigner les banques privés espagnoles ? Rien n’est moins sûr. Depuis le retour de la droite au pouvoir, en décembre 2011, c’est l’obsession du ministre de l’Economie, un ancien de Lehman Brothers : il sait que là est le principal talon d’Achille du pays. Depuis 2008, la restructuration du secteur (avec quelques «cadavres» à la clé) et la fusion des Caisses d’épargne (dont le nombre est passé de 45 à 9) se sont avérées des antidotes trop faibles ; aujourd’hui, l’assainissement des comptes bancaires (contaminés par le legs d’un BTP en plein effondrement) est la condition sine qua non pour calmer les investisseurs et Bruxelles. En février, le ministre a lancé une première réforme financière qui a permis de provisionner 100 milliards d’euros afin de couvrir les pertes éventuelles liées aux crédits immobiliers ; voyant que cette réforme a été insuffisante pour calmer les marchés, il a dû augmenter la dose : le 10 mai, il a adopté une deuxième réforme exigeant des banques d’augmenter leurs provisionnements en fonds à hauteur de 135 milliards d’euros. Objectif : «garantir les actifs toxiques» liés au BTP. Mais l’ennui tient à l’incertitude principale : quelle est la somme nécessaire pour assainir pleinement les banques espagnoles ? Certains parlent de 100 milliards d’euros supplémentaires, voire du double. Madrid, qui croule sous la dette, aura-t-il les moyens financiers d’un renflouement aussi massif ? Beaucoup pensent que non.

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