La
crise Espagnole n'est pas dû a une politique de gauche laxiste,
mais aux mirages de ses patrons CAPITALO-LIBERALES DEBRIDES et de
leurs banques qui se retrouvent minées par des années de bulle
immobilière et qu'ils sont bien incapables de refinancer.
Peut-on
soigner les banques privés espagnoles ? Rien
n’est moins sûr. Depuis le retour de la droite au pouvoir, en
décembre 2011, c’est l’obsession du ministre de l’Economie,
un ancien de Lehman Brothers : il sait que là est le principal
talon d’Achille du pays. Depuis 2008, la restructuration du
secteur (avec quelques «cadavres» à la clé) et la fusion des
Caisses d’épargne (dont le nombre est passé de 45 à 9)
se sont avérées des antidotes trop faibles ; aujourd’hui,
l’assainissement des comptes bancaires (contaminés par le legs
d’un BTP en plein effondrement) est la condition sine qua non pour
calmer les investisseurs et Bruxelles. En février, le ministre a
lancé une première réforme financière qui a permis de
provisionner 100 milliards d’euros afin de couvrir les pertes
éventuelles liées aux crédits immobiliers ; voyant que cette
réforme a été insuffisante pour calmer les marchés, il a dû
augmenter la dose : le 10 mai, il a adopté une deuxième
réforme exigeant des banques d’augmenter leurs provisionnements en
fonds à hauteur de 135 milliards d’euros. Objectif :
«garantir
les actifs toxiques»
liés au BTP. Mais l’ennui tient à l’incertitude principale :
quelle est la somme nécessaire pour assainir pleinement les banques
espagnoles ? Certains parlent de 100 milliards d’euros
supplémentaires, voire du double. Madrid, qui croule sous la dette,
aura-t-il les moyens financiers d’un renflouement aussi massif ?
Beaucoup pensent que non.
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