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vendredi 27 janvier 2012

Notre électorat : Quelques chiffres



L'enquête du Centre de recherches politiques de Science-Po (Décembre 2011) concernant le vote des fonctionnaires qui représentent 12% de l''électorat. Quelques chiffres :

Policiers-militaires (37% Le Pen - 27% Sarkozy - 11% Bayrou - 8% Hollande) La droite est plus que majoritaire .

entreprises publiques (34% Hollande - 24% Le Pen - 10% Bayrou - 9% Sarkozy) La droite et la gauche se tiennent.

Enseignants (36% Hollande - 17% Sarkozy - 10% Bayrou - 3% Le Pen - 10% Joly). La gauche très majoritaire sur une base 2/3 - 1/3.

Hôpitaux (33% Hollande - 18% pour Le Pen et Sarkozy - 4% Bayrou). La droite est légèrement majoritaire.

lundi 23 janvier 2012

OU ÊTES VOUS?

                 St SULPICE AVAIT EN 2007

                                   1919

      CITOYENS (ES) VOTANTS  SOCIALISTES

                           OU ÊTES VOUS?

                     CE PARTI, LA NATION

                    ONT BESOIN DE VOUS


En cette période Préélectorale pleine d'incertitudes économiques et sociales

Votre opinion, votre sensibilité de  gauche vont être capitales et même vitales,  pour reconstruire demain un nouveau monde  pour vous, vos enfants et petits enfants.

Venez apporter votre pierre à la renaissance de la SECTION SOCIALISTE DE ST SULPICE (inactive depuis 9 ans ).

Vous, nous , serons les seuls  responsables si à cette nouvelle échéance nous ne l'emportons pas, car nous avons l'immense PRIVILÈGE de vivre encore en DÉMOCRATIE.

Mobilisez vous pour faire  renaître votre vieux parti, pour qu'il soit plus  riche d'idées, de militants et de sympathisants.


2012 va être une année charnière, nous devons rebâtir le très vieux parti de JAURES, que nous avons beaucoup malmené ces derniers temps.

En ces temps  difficiles nous devons redevenir le 1er PARTI de ST SULPICE, DU TARN.


                                 La balle est dans votre camp


Un socialiste atterré. aviso20@orange.fr

dimanche 22 janvier 2012

la métamorphose ou la mort ?


la métamorphose ou la mort ?
Ce sont des chiffres incroyables. 
On savait déjà que, fin 2008, George Bush et Henry Paulson avaient mis sur la table 700 milliards de dollars (540 milliards d'euros) pour sauver les banques américaines.
Une somme colossale. Mais un juge américain a récemment donné raison aux journalistes de Bloomberg qui demandaient à leur banque centrale d'être transparente sur l'aide qu'elle avait apportée elle-même au système bancaire.
Après avoir épluché 20 000 pages de documents divers, Bloomberg montre que la Réserve fédérale a secrètement prêté aux banques en difficulté la somme de 1 200 milliards au taux incroyablement bas de 0,01 %.
Au même moment, dans de nombreux pays, les peuples souffrent des plans d'austérité imposés par des gouvernements auxquels les marchés financiers n'acceptent plus de prêter quelques milliards à des taux d'intérêt inférieurs à 6, 7 ou 9 % ! Asphyxiés par de tels taux d'intérêt, les gouvernements sont "obligés" de bloquer les retraites, les allocations familiales ou les salaires des fonctionnaires et de couper dans les investissements, ce qui accroît le chômage et va nous faire plonger bientôt dans une récession très grave.
Est-il normal que, en cas de crise, les banques privées, qui se financent habituellement à 1 % auprès des banques centrales, puissent bénéficier de taux à 0,01 %, mais que, en cas de crise, certains Etats soient obligés au contraire de payer des taux 600 ou 800 fois plus élevés ?
"Etre gouverné par l'argent organisé est aussi dangereux que par le crime organisé", affirmait Roosevelt. Il avait raison. Nous sommes en train de vivre une crise du capitalisme libéral dérégulé qui peut être suicidaire pour notre civilisation. Comme l'écrivent Edgar Morin et Stéphane Hessel dans Le Chemin de l'espérance (Fayard, 2011), nos sociétés doivent choisir : la métamorphose ou la mort ?
Michel Rocard, ancien premier ministre, et Pierre Larrouturou, économiste

samedi 21 janvier 2012

Le colonialisme sévit toujours


Le colonialisme sévit toujours

Les médecins diplômés à l'étranger victimes d'un vide juridique, 4 000 praticiens exerçant depuis des années en France sont tombés dans l'illégalité le 1er janvier.




Médecins, sages-femmes, chirurgiens-dentistes, pharmaciens… Ils ont passé leur diplôme dans un pays extérieur à l'Union européenne, souvent au Maghreb, au Moyen-Orient ou en Afrique noire. Ils travaillent en France depuis plusieurs années et ont d'ailleurs la nationalité française pour la moitié d'entre eux. Embauchés par des hôpitaux de taille moyenne qui ont bien du mal à recruter faute de candidats, ils sont nombreux dans les services les plus contraignants : chirurgie, urgences, anesthésie... Jusqu'à représenter un tiers des effectifs dans certains établissements, selon un rapport de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée. Indispensables, donc, mais pas reconnus pour autant.
Et 20% des postes sont vacants dans l'hôpital public, faute de candidats.
Si tous devaient rendre leur blouse du jour au lendemain, des services entiers seraient paralysés. Au point que le ministère de la Santé a dû publier en catastrophe le 21 décembre une «instruction» pour que ces médecins sur la sellette soient maintenus en poste au 1er janvier. Au risque, dans ce flou juridique, de s’exposer à des problèmes de responsabilités en cas d’accident médical.

La HONTE de notre Education Nationale


La HONTE de notre Education Nationale



Le système français élitiste qui délaisse les moins bons. Mais il est aussi peu adapté pour les enfants intellectuellement précoces. Un tiers d'entre eux seraient en grande souffrance scolaire, allant parfois jusqu'au décrochage. Julien, 13 ans, a dû attendre des années avant d'être reconnu comme précoce.
«Avant, l'école c'était ...» Julien peine à trouver ses mots. Le garçon ne manque pas de vocabulaire. Bien au contraire. Enfant précoce, il s'exprime particulièrement bien pour ses 13 ans. Mais ce qu'il a vécu est difficile à décrire. «Quand je leur parle, ils ne me comprennent pas», disait-il à sa mère dès la maternelle à propos des autres élèves. Bénédicte Grimoux sentait que son fils était en avance : «A 2 ans, il parlait quasi couramment, en employant même le subjonctif.» Le décalage est encore plus frappant concernant ses centres d'intérêts. En maternelle, Julien préférait parler Egypte ancienne plutôt que dessins animés.
«Votre fils est idiot.» Cette phrase, Bénédicte Grimoux l'a souvent entendue. La première fois, c'était de la bouche de l'institutrice de petite section. Julien refuse de se plier à plusieurs exercices. Il n'en comprend pas l'intérêt ou la logique. Mais son institutrice y voit un retard mental et suggère une visite chez un pédopsychiatre. Résultat : Julien a un quotient intellectuel extrêmement élevé, de 146. «Ces tests sont truqués, qu'ils ne servent à rien», rétorque l'instit. Julien sautera quand même la classe de grande section, sur les conseils du psychiatre et avec l'aval, âprement bataillé, de l'inspection d'académie.

«J'étais tétanisé»

Bénédicte Grimoux pense à l'époque que son fils souffre surtout de l'ennui. Elle apprendra que les brimades avaient déjà commencé. «Je me disais qu'il ne fallait pas que j'en parle à ma mère pour ne pas qu'elle me dispute, confie Julien. J'avais peur d'être aussi incompris de mes parents» Il raconte qu'une fois, alors qu'il avait trop bien répondu à une question, son institutrice de maternelle l'a placé au milieu d'une classe de CM2 où il a été interrogé par les autres élèves pendant près d'une heure : «Ils m'ont posé des tas de questions. J'étais tétanisé, je n'y comprenais rien. Et, à la fin, mon institutrice a dit : "Eh bien voilà, monsieur se prend pour un génie."» Des «humiliations» comme celle-ci, Julien en a vécues beaucoup.
En CE2, Julien, distrait et maladroit, est harcelé par son institutrice. Celle-ci convoque sans cesse sa mère, qui s'énerve contre lui : «Je pensais que Julien ne faisait pas d'effort. Je ne savais pas à quel point il était en souffrance. Il ne voulait jamais parler.» Jusqu'au jour où Julien a poussé un cri de désespoir. Gardé par sa grand-mère, il parle de la mort comme d'un moyen «d'être débarrassé» et menace de se suicider. Il devient violent envers lui-même. Aux urgences de l'hôpital Robert-Debré, le pédopsychiatre se veut rassurant : «Julien est très en avance pour un enfant de 7 ans. Il est incompris et souffre beaucoup. Ces menaces, c'est sa manière à lui de taper du poing sur la table.»

Engrenage

Quelques mois plus tard, sa mère est convoquée à l'école par un remplaçant. «Votre fils est harcelé, en classe ou pendant la récréation. Il subit de nombreuses méchancetés et ne montre aucune réaction, ce qui prouve que cela se passe au quotidien.» Des agressions verbales, mais aussi physiques, comme la fois où, en plein hiver, il a été déshabillé par d'autres élèves au milieu de la cour. Sa mère tombe des nues.
Julien change alors d'école. Dans son nouvel établissement, il est confié à une institutrice qui a l'habitude «des enfants à part» - des trisomiques. Cela ne résout rien. «Julien n'arrive pas à s'intégrer et passe toutes les récréations isolé dans les toilettes», explique la directrice. Le pédopsychiatre propose une «super solution» : un établissement similaire à une école, où un psychologue est à la disposition des élèves.
Les fenêtres grillagées et les deux portes blindées de l'entrée ne rassurent pas Bénédicte Grimoux. L'établissement, «une chance exceptionnelle pour Julien», est en fait une maison thérapeutique où les enfants viennent deux à trois fois par semaine et sont scolarisés en parallèle dans une classe d'insertion sociale. «Votre enfant est précoce ? Mais qu'est-ce que vous faites là ? Les nôtres ont de gros retards», s'étonnent les autres parents. Bénédicte Grimoux réalise alors qu'elle est tombée dans un engrenage, que son fils est maintenant considéré comme fou. Julien redevient violent, se tape la tête contre les murs. Bénédicte Grimoux bloque tout et retourne à l'hôpital Robert-Debré.

Déscolarisation

Il passe une série d'examens et connaît même une semaine d'internement. Les médecins confirment sa précocité et l'ennui presque maladif dont il souffre à l'école. Mais ne préconisent rien d'autre que le retour de Julien dans une école primaire classique qui pourrait l'intégrer. Julien revient dans l'établissement où il était jusqu'en CE2. Après un an de répit, la classe de CM2 se révèle être «la pire des années». L'institutrice prend Julien en grippe : réprimandes, insultes, elle l'humilie sans cesse. Les autres élèves s'y mettent aussi. A tel point que, pour la première fois, Julien refuse de retourner en classe.


Cinq ans après, Julien va mieux. Il est inscrit en troisième au collège public Jean-Charcot de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne). Après avoir été dé-scolarisé plusieurs mois, il a vécu son entrée en sixième dans cet établissement comme une délivrance. Le collège compte 21% d'enfants précoces, intégrés dans les différentes classes. Comme Julien, tous ont été en grande souffrance. C'est la condition pour intégrer ce collège, où l'on applique la même pédagogie qu'ailleurs. «Ces enfants ont avant tout besoin qu'on reconnaisse ce qu'ils sont et quels sont leurs besoins», explique Alain Salzemann, le principal adjoint. «Ici, on me comprend, on comprend qui je suis, reconnaît Julien, qui a aussi appris à communiquer avec les autres, à se socialiser. Maintenant, l'école, c'est un endroit où on apprend. Avant c'était un endroit où on souffre.» (liberation)


L'ensemble des intervenants de EN et de la Santé Publique devraient être mis en examen pour harcèlement, incompétence et jugé pour les souffrances infligées à cet enfant et sa famille.

mardi 3 janvier 2012

Le Scandale du Capitalo-Libéralisme Débridé



la Réserve fédérale a secrètement prêté aux banques en difficulté la somme de 1 200 milliards au taux incroyablement bas de 0,01 %.
Au même moment, dans de nombreux pays, les peuples souffrent des plans d'austérité imposés par des gouvernements auxquels les marchés financiers n'acceptent plus de prêter quelques milliards à des taux d'intérêt inférieurs à 6, 7 ou 9 % ! Asphyxiés par de tels taux d'intérêt, les gouvernements sont "obligés" de bloquer les retraites, les allocations familiales ou les salaires des fonctionnaires et de couper dans les investissements, ce qui accroît le chômage et va nous faire plonger bientôt dans une récession très grave.
Est-il normal que, en cas de crise, les banques privées, qui se financent habituellement à 1 % auprès des banques centrales, puissent bénéficier de taux à 0,01 %, mais que, en cas de crise, certains Etats soient obligés au contraire de payer des taux 600 ou 800 fois plus élevés ? "Etre gouverné par l'argent organisé est aussi dangereux que par le crime organisé", affirmait Roosevelt. Il avait raison. Nous sommes en train de vivre une crise du capitalisme dérégulé qui peut être suicidaire pour notre civilisation. Comme l'écrivent Edgar Morin et Stéphane Hessel dans Le Chemin de l'espérance (Fayard, 2011), nos sociétés doivent choisir : la métamorphose ou la mort ? (extrait du Monde)